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PositiveMinders est une organisation de portée internationale, reconnue d’utilité publique, qui a pour mission de lever les barrières à la mise en place de soins précoces et inclusifs pour toutes les maladies psychiques et de rendre accessibles ces soins à toutes les personnes en souffrance dans l’objectif de faciliter leur rétablissement. 

Chaque année, au mois de mars, PositiveMinders coordonne un très grand nombre d’événements à l’occasion des Journées de la Schizophrénie.

Vous pouvez aussi suivre de nombreux webinaires en direct ou en replay.

L’édition 2021 de l’enquête mondiale sur les drogues (Global Drug Survey)  a été mis en ligne  :

• pour mieux décrire les usages de substances pendant la 2ème période de pandémie.  
• tout consommateur de drogues majeur pouvait  y répondre.
• Le sondage est actuellement terminé, les résultats seront publiés bientôt.
• Le Global drug survey est une enquête internationale de grande envergure, annuelle et indépendante.
• Elle est disponible en plusieurs langues 
• L’étude au niveau de la France est réalisé en coordination avec l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale)

L'enquête 2020 s'est déroulée de mai à juin dans 11 pays : Irlande, France, Brésil, Allemagne, Suisse, Pays-Bas, Nouvelle Zélande, Royaume Uni, Australie, Autriche, Etats Unis.

Les résultats de la Global Drug Survey mettent en évidence que :

• la consommation d'alcool a augmenté en nombre de jours dans la semaine
• mais les épisodes de BINGE DRINKING (une consommation de 5 verres ou plus lors d'une même occasion) ont été plutôt en baisse.
• les motivations de l'augmentation des consommations d'alcool étaient liées au temps disponible et à l'ennui
• les motivations de la baisse des consommations d'alcool étaient expliquées par l'absence d'occasions de sociabilité à l'extérieur et le souhait de ne pas consommer à la maison
• 1/4 des participants français ont éprouvé plus de plaisir à consommer durant le confinement et la moitié a déclaré souhaiter diminuer sa consommation d'alcool
• pour le cannabis , les tendances sont  moins marquées
• les usagers ont, majoritairement, soit stabilisé leur consommation de cannabis, soit augmenté de manière modérée leur consommation
• l'augmentation de la consommation de cannabis est liée à la fois au temps disponible et à l'ennui et à des usages thérapeutiques pour calmer ses angoisses, son anxiété.
• les usagers déclarant avoir baissé leur consommation de cannabis, l'ont fait en partie pour des problèmes d'approvisionnement même si cette raison n'apparait qu'en 3ème place, après l'absence d'opportunités pour consommer avec les réseaux de sociabilité habituels.
• 1/3 des consommateurs de cannabis déclare avoir éprouvé plus de plaisir à consommer durant le confinement et que le moitié souhaiterait diminuer leur consommation de cannabis.
• les benzodiazépines ont aussi connu une hausse de la consommation pendant le 1er confinement, avec encore plus clairement que pour le cannabis, des usages thérapeutiques, les premières motivations de pallier ses angoisses, son anxiété, la dépression, le sentiment de solitude.
• la cocaïne et l'ecstasy ont été beaucoup moins consommés pendant le 1er confinement 
• les raisons évoquées par les usagers au sujet de cette baisse de consommation de cocaïne et d'ecstasy sont liées à des opportunités moindres d'occasions de consommation avec les partenaires habituels, une moindre fréquentation des lieux de sociabilité et le fait de ne pas avoir envie de consommer à la maison.